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le Premier Ministre et la tendresse

dimanche 15 janvier 2006, par kl loth

L’usage par le Premier Ministre Dominique de Villepin, lors de la présentation de ses voeux 2006 à la presse, du mot tendresse ne pouvait qu’attirer mon attention.

Certes il se passe quelque chose dans l’air du temps qui donne un peu d’espoir. J’en avais fait le thème de mes vœux 2006. Dans mon esprit il s’agissait d’une incitation à affirmer la douceur comme valeur. Une sorte d’acte de résistance...

Cependant on peut craindre, à la lecture du discours [1] du Premier Ministre, que celui-ci ne souhaite un usage plus ambigu de la tendresse : dénier la réalité d’une politique qui rend la vie de beaucoup d’entre nous plus dure...

La tendresse ne doit pas faire oublier le sens critique !


La suite des événements a mis au grand jour ce qu’auraient dû voiler la tendresse et l’humour prônés par Dominique de Villepin : la scandaleuse dureté du Contrat de Première Embauche... son attitude rigide face à la contestation... (à suivre... cette note étant rédigée le 29/03/2006)

Un vrai cauchemar ! (30/03/2006)

Une farce pitoyable ! (5/04/2006)


À consulter : la réaction d’Éric Fottorino, "Humour et tendresse", dans le Monde du 5 avril 2006


[1"(...) Eh bien, je forme le vœu que chacun d’entre vous, avec l’encre, avec l’image, avec le son, avec les derniers moyens de la technologie, ait à cœur, à chaque étape de sa journée, de mettre quelques gouttes d’humour et quelques gouttes de tendresse. Car croyez-moi, cela rend la vie plus belle. Je vous remercie."