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“Le Célibat : cadeau ou fardeau ?”, émission TV Ça se discute, France 2, 9/3/2005

Notes prises à partir de l’émission

jeudi 28 décembre 2006, par kl loth

“Le Célibat : cadeau ou fardeau ?”, Ça se discute, France 2, 9 mars 2005

Isabelle (46 ans) : Je ne sais plus trop.

Florence Klein (43 ans, organise des dîners-rencontre. Avec des “castings”, où elle rencontre personnellement chacun des participants)
Le
super slow dating. Le premier regard, le premier contact.
Il se passe beaucoup de choses au regard, au contact.

Jean-Luc Delarue : C’est qu’on a l’impression que si, à un certain âge on connaît une grande séparation ou une séparation trop longue, on a l’impression d’avoir tout perdu, c’est pas comme le vélo...
Anne-Marie (44 ans) : On a tout perdu, c’est pas qu’on oublie, on a honte de soi, on se demande si on peut encore plaire, et c’est pas évident, c’est pas évident...

Vanessa (27 ans) : J’ai pas envie de vivre avec quelqu’un.
J’ai pas besoin de me réveiller à côté de quelqu’un le matin. [...]


Une émission parmi beaucoup d’autres sur le sujet du célibat. Une fois de plus la question est posée de sa nature positive ou négative, et une fois de plus, on oublie que la réponse dépend avant tout de la personnalité de chaque personne concernée, ainsi que de son histoire de vie.
Pourtant l’éventail des témoignages aurait permis d’envisager cette hypothèse : cf. Jean-Luc (54 ans), célibataire endurci, “célibataire de naissance”.
L’émission constitue un survol honnête de différents ressentis, et expose quelques uns des nouveaux moyens de rencontre amoureuse. On appréciera la notion de super slow dating, et l’amorce de reflexion sur les modifications de comportement induites par les sites de rencontre sur internet (la constitution de "fiches", l’affleurement de la détresse...).
Mathilde Seigner, invitée-observatrice pleine de spontanéité, conclut l’émission par une saisissante métaphore animale de nos dérives comportementales !


Conclusion de Mathilde Seigner : C’est insoluble.
(sur la difficulté à vivre seul, sur la difficulté à vivre à deux)
J’ai l’impression que les gens sont cassés, quand même, de plein de trucs, de névroses d’enfance, je trouve qu’il y a un gros boulot, que les psys je sais pas s’ils le font bien, je trouve qu’il y a vraiment un gros boulot, sur... les êtres humains en général [...]
Je suis vachement étonnée. Je trouve qu’on est vachement malades, on est vachement malades quoi, on est des bêtes malades, on est des animaux malades, c’est vachement triste, je trouve que voilà, il faut être vachement fort pour vivre en fait...