Accueil > Le journal de recherche d’intimate-words (KL LOTH) > “Comment se délivrer d’une obsession amoureuse ?”, (...)

“Comment se délivrer d’une obsession amoureuse ?”, émission TV Ça se discute, France 2, 26/10/05

Notes prises pendant l’émission

mardi 8 novembre 2005, par kl loth

(divers intervenants)

C’est très touchant.

Je sais qu’elle est heureuse.

Que des mensonges.

La voie est libre. Ça y est, elle est partie.

Cf. Mélanie Muller, Frappe-moi (roman), édition Blanche, 2005.

“Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas satisfaire son désir, l’autre de le satisfaire”. (Oscar Wilde)

Je casse tout chez lui.

Dès le départ il m’a menti, et je l’ai cru.

Il y a vraiment rien entre nous, rien.

J’ai plus aucun goût pour les autres.

Je n’arrive pas à partir.

T’as pas l’impression que je me fous de ta gueule ?

Quand il me prend dans ses bras.

Respirer son odeur. Dormir contre lui.

Quand on est accro à quelqu’un.

Des plaisirs que dans le passé on n’a pas eus.

Un jeu de séduction qui est très très grand.

Des choses qui ont fait qu’on s’accroche à ça.

Il y avait lui. Donc c’était lui.

J’avais souffert d’avant, de ne pas savoir.

Une partie de moi qui est restée là-bas.


Patricia Delahaie, auteur de Ces amours qui font mal, éd Marabout, 2005

On a l’impression que leur amour se fonde sur rien.

Ils ont vécu beaucoup de rêves merveilleux.

Tant de rêves autour de ces histoires.

Difficle de passer d’une vie rêvée à rien du tout.

Dans les rêves tout se passe à notre convenance.


Je sais qu’il est heureux.

Le doute m’a détruit.

Aujourd’hui je préfère qu’il soit loin de moi.

C’est difficile de se recontruire quand on n’a pas eu d’explication. (Jean-Luc Delarue)

C’est comme si j’avais connu quelqu’un d’autre.
C’est pas elle.

C’est vrai que c’est dur quoi.

Jamais je n’aurais pensé pleurer pour une fille.

J’ai tout arrêté. J’étais cloîtré dans ma chambre à pleurer.

Je n’avais plus aucune dignité en fait.

J’accourais. J’étais sous son emprise.

J’avais envie d’en finir.

C’était complètement dément.

Pourquoi on n’a pas vu (les parents, après la tentative de suicide de leur fille).
On était impuissants. On ne pouvait rien faire.

Je ne pourrais jamais vivre sans lui.

J’avais envie qu’il ne soit qu’à moi.

C’est triste quoi.

Plus il résistait, plus il avait envie de retourner avec lui.

Je l’attends.


Patricia Delahaie, Ces amours qui font mal, éd. Marabout, 2005.

Pervers, incohérents, phobiques de l’amour.

On peut être dépendant par l’envie de comprendre ce qui se passe.

Un comportement amoureux incohérent.

La passion remplit une vie.

Hors de cette passion c’est le vide.

La passion [...] c’est quelque chose de grave.

Je crois qu’on se sent très vivant au cœur de la passion.
Hors de ça c’est fade.

Aimer trop vite.

On s’assure toujours que l’autre est dans le même sentiment que nous.

Regarder avec un peu plus de lucidité la personne qui est en face de soi.

On se définit aussi dans la passion.

On devient amoureux quand on a envie de changer de vie.

Il faut revenir à un soi-même d’avant, qu’on avait envie de changer.

Lucidité, volonté, énergie.

Il faudrait essayer de couper les souvenirs.

Il faut éviter les lieux, changer sa garde-robe. Parce que tout est habité par sa personne.

S’occuper avec des choses qui demandent d’être très précis (activités) pour ne plus penser à cette personne.

C’est un acte volontaire (ne plus penser à cette personne).


Nos caractères n’étaient pas compatibles.

Il y avait des choses qui ne tournaient pas rond.

Il faut essayer de trouver une victoire dans cette défaite.

Je peux plus aimer comme j’ai aimé.

Je ne suis pas la seule en fait.

Je ne voulais pas mourir.

Un cœur d’occasion.

Un amour beaucoup plus soft.

Je ne pouvais pas couper ce lien.

MD [1]. L’amour au contraire c’est quelque chose de doux.

Ce jour-là je suis devenu ce que je détestais le plus.

En 2 minutes on peut gâcher la vie de quelqu’un, la sienne aussi.

Sinon ça vaut pas le coup de vivre.

Peut être pour le garder, il faut que je le partage.

On n’a pas envie de faire de morale, chacun son histoire.

(“Comment se délivrer d’une obsession amoureuse ?”, Ça se discute, France 2, 26/10/05)


[1je ne me souviens malencontreusement pas du nom de cet intervenant